Garder le contrôle du tempo en libérant les oreilles du musicien
Sommaire
Pourquoi utiliser Silence en studio d’enregistrement ?
L’utilisation du métronome sonore dans l’oreille est une solution très répandue en studio d’enregistrement depuis quelques décennies, car simple à mettre en place.
Néanmoins, elle présente plusieurs inconvénients :
- la présence prolongée dans l’oreille peut apporter des problèmes d’inflammation, du type otite ou fatigue
- la proximité du son avec le tympan provoque à long terme des dégâts irréversibles sur les cellules ciliées de l’oreille
- la présence des écouteurs dans l’oreille coupe le musicien de son environnement sonore naturel et provoque des fatigues mentales
Au contraire, avec Silence, le musicien garde le contrôle de son tempo, par la vision de l’oscillation de la baguette, sans aucun élément intrusif dans son conduit auditif.
Silence permet d’enregistrer avec précision toutes les partitions comportant notamment des mesures avec pulsations variables, irrégulières, des changements de tempo.
Le fait que Silence montre la pulsation sans bruit permet de travailler dans le calme, de garder une liberté sur la façon dont les musiciens veulent se caler sur les pulsations, qu’ils souhaitent :
- être synchronisés sur chaque pulsation
- garder le contrôle du tempo sans forcément jouer de façon ultra rythmique (comme par exemple pour interpréter un mouvement lent de concerto, une ballade, ou improviser).
Et pendant les pauses ?
Silence continue sans bruit et sans perturbation.
Un enchaînement de mesures ou de tempi différents ? Silence se programme et se contrôle via son application mobile, depuis un smartphone ou une tablette.
Un exemple : Manu Katché
Dans la musique de variété, de rock, la chanson, il y a souvent de la batterie, et la pulsation est assez facile à capter et à suivre lorsqu’on écoute. On peut avoir l’impression que le batteur joue de façon ultra-régulière, alors que ce n’est pas toujours le cas.
Si vous tentez l’expérience de caler un métronome au début d’un titre avec de grands batteurs tels que Manu Katché, par exemple dans Sledgehammer de Peter Gabriel, sur l’album So, vous serez surpris de voir que le tempo change en permanence, même si c’est évidemment très subtil.
La pulsation est somme toute assez fluide, souple, vivante. Le titre commence à 95 BPM (Battements par Minute). Au cours du morceau, le tempo passe de 95 à parfois 98 BPM, en passant par 96, 97.
Qu’est-ce que cela montre ? Que les musiciens ne jouent pas « au clic« , c’est-à-dire qu’ils n’ont pas un métronome collé dans l’oreille. Peut-on dire qu’ils ne jouent pas en mesure ? Bien sûr que non.
Le tempo d’une musique, c’est sa force vitale, et il est bon qu’elle soit dynamique.
Musique de film
Un ingénieur du son qui enregistre des musiques de film dans un studio d’enregistrement a des obligations de respect de timing précis.
Grâce à Silence, il peut offrir un peu de liberté aux musiciens, qui pourront garder le contrôle général du tempo, sans pour autant caler chaque note exactement sur la machine.
Lire à ce sujet l’article Jouer en mesure : 4 manières de gérer le tempo
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