Sommaire
#1 Tout commence en 1696
L’histoire du métronome comment en effet il y a très longtemps. Cet accessoire est un outil qui permet de mesurer le temps dans la musique.
Partant du principe qu’un fil lesté se balance par mouvements approximativement isochrones puis remarquant que les oscillations dépendent de la longueur du fil, en 1696, Étienne Loulié met au point le premier métronome gradué, d’une hauteur de deux mètres et aux battements muets.
Pendant quelques secondes, le balancement d’un poids fixé à un fil d’une longueur définie se fait toujours à la même vitesse.
Pour prendre la pulsation avec précision sur ces appareils visuels, il faut percevoir le moment où le fil est exactement à la verticale et non sur les élongations maximales droites et gauches qui, par définition, sont variables, en constante diminution.
#2 Le métronome mécanique
Il a lui été inventé au début du 19ème siècle par Dietrich Nikolaus Winkel.
Malheureusement pour lui, il ne prend pas soin de déposer un brevet et c’est Johann Nepomuk Mälzel qui a perfectionné le design du métronome en ajoutant un système de poids pour régler la vitesse de battement.
Ce process mécanique est encore utilisé aujourd’hui, par différentes marques. Ils sont en bois, en plastique, et fabriqués en Allemagne, au Japon, à Taiwan, aux USA.
Il est devenu un outil essentiel pour les musiciens professionnels pour maintenir une précision et une uniformité dans la vitesse de jeu.
En effet, il permet de maintenir une précision et une uniformité dans la vitesse de jeu, ce qui est essentiel pour l’exécution de la musique. Avant l’invention du métronome, les musiciens devaient se fier à leur propre sens de la temporalité pour jouer à une vitesse déterminée.
Cela pouvait entraîner des variations dans la vitesse de jeu, même au sein d’une même pièce de musique.
Le métronome permet de résoudre ce problème en fournissant un repère précis et stable pour la vitesse de jeu.
Il est également un outil précieux pour aider les étudiants à apprendre les partitions plus rapidement.. En effet, en utilisant un métronome pour jouer à une vitesse lente et en augmentant progressivement la vitesse, les étudiants peuvent améliorer leur technique de jeu et gagner en confiance.
Depuis le début du 20ème siècle, il existe des métronomes électroniques et des applications mobiles. Cela permet aux musiciens d’avoir un métronome à portée de main à tout moment, où qu’ils soient.
#3 Une machine (trop) parfaite (?)
Pas de métronome ! Le musicien qui a un sentiment juste n’en a pas besoin. Quant à celui qui en est dépourvu, il ne lui apportera rien.
Ludwig van beethoven, compositeur
Cette grande précision et uniformité de vitesse ne sont pas sans inconvénient. Il est très facile de tomber dans un jeu froid et mécanique, qui n’est pas souhaitable, notamment dans les musiques très expressives.
La pulsation a tout à gagner à garder une fluidité et une certaine souplesse. Or, le signal sonore qui retentit à chaque pulsation empêche cette forme de liberté. Il faut donc utiliser cs machines parfaites avec parcimonie et prudence.
De plus, jusqu’à l’invention de Silence, le métronome connecté et silencieux, il était impossible de battre la mesure précisément pour toutes les mesures qui comportent des pulsations différentes les unes des autres.
Il permet aussi de montrer les enchaînements entre mesures différentes, dont le BPM varie, etc. Ceci, grâce à son application mobile qui le dirige.
Il existe encore d’autres types de métronome
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